Auteur, metteur en scène, acteur, Fabio Marra que l’on connaît en France depuis le succès de « Ensemble » au Petit-Montparnasse, revient une année encore au Festival d’Avignon pour y présenter sa nouvelle pièce cette fois au Théâtre des Halles et toujours avec son égérie Catherine Arditi. Pour nous, il revient sur ce qu’il l’anime et pourquoi il aime le Festival d’Avignon, avec l’accent italien…
Par Jérôme Réveillère
Photo © Droits réservés
« Voir les autres rire m'a toujours rendu heureux... »
Qu'est-ce qui vous a fait aimer, choisir le théâtre ?
Enfant, j'ai toujours aimé aller à l'école, car j'avais l'impression que mes camarades de classe devenaient des spectateurs. J’aimais les faire rire. Un grand défi s'imposait à moi tous les jours : faire rire les professeurs.es. J'avoue qu'à leur place, je n'aurais pas aimé avoir un Fabio Marra dans la classe. Voir les autres rire m'a toujours rendu heureux. C'est ce qui m'a poussé à écrire des petites formes de cabaret, qu'au début on jouait dans la rue, puis dans des cabarets et ensuite dans des Théâtres, à Naples. J'ai été séduit par cet endroit magique, ce lieu où l'on reste assis, en silence, regardant vers la même direction, plongés dans le noir, où l'on nous raconte des histoires. J'ai ainsi compris que le rire était un vrai outil pour entrer en contact avec le spectateur et établir avec lui une complicité.
Une rencontre artistique décisive ?
C'est compliqué d'en choisir une, car je pense qu'il s'agit plutôt d'une succession de rencontres, des découvertes et des chocs théâtraux. Les premières pièces que j'ai vu d'Eduardo De Filippo, d'Arthur Miller, de Tennessee Williams, ou plus récent, Robert Lepage, Joël Pommerat… ils ont eu un impact évident sur le parcours que je suis en train d'entamer. Les collaborations, notamment avec Sonia Palau Saurat, avec qui j'ai fondé la compagnie, ou Catherine Arditi, avec qui je collabore depuis 7 ans, et tout dernièrement la rencontre avec Dominique Pinon. J’aurais envie de nommer toutes les personnes avec lesquelles j'ai collaboré, parce que toutes m'ont appris quelque chose, et ont influencé la façon dont je dirige et j'écris aujourd'hui.
Je ne serais pas arrivée là si… ?
Je ne sais pas où je suis arrivé, mais je pense à une phrase qu’a dite Ariane Mnouchkine lors d'une conférence. Quelqu'un lui a demandé : comment avez-vous pu construire une telle carrière ? Elle a répondu : « quand je suis tombée, j'ai toujours eu la force de me relever ». Je suis assez d'accord, car il faut énormément de force de volonté, et de courage. Je me dis souvent, dans les moments compliqués, que j'ai une chance inouïe de pratiquer le métier que j'aime, et c'est cela qui me permet de rester débout dans les moments difficiles.
« Je m’intéresse au point de vue des personnes mises à l’écart, des incompris, des oubliés... »
Quel a été le déclencheur de votre création ?
Écrire une nouvelle pièce est toujours une aventure de découvertes. Cela induit un processus intime assez long, nourrit de l’observation de la vie quotidienne et de situations vécues. Il s’en détache rapidement une thématique qui m’inspire à explorer, autour de laquelle la composition de la pièce va se mettre en place au fur et à mesure. Dans le cas de La couleur des souvenirs, j’ai été interpellé par la situation où les parents expriment assez souvent devant leurs enfants un point de vue sur leurs qualités ou leurs défauts. Il est troublant d’imaginer que sur la base de ces premières années de vie, nos parents puissent déjà déterminer qui est le plus ou moins intelligent d’une fratrie et qu’ils aient cette tendance à mettre en concurrence les uns et les autres. Vittorio s’est forgé une vie d’adulte dans la douleur permanente de cette gifle sur sa joue, reçue quand il était enfant. Il se sent illégitime de l’amour qui l’entoure et vit dans la peur de perdre tout ce qu’il possède. Il utilise le talent des autres pour s’exprimer, se cache derrière le trait d’autres peintres et se l’approprie par manque de confiance. Dans la composition dramaturgique, je m’intéresse au point de vue des personnes mises à l’écart, des incompris, des oubliés. Il me plaît à essayer de comprendre comment se pardonner un comportement regrettable, commis malgré nous de manière inconsciente, et se libérer de l’étiquette dont les parents nous ont affublés tout au long de l’enfance. Vittorio a manqué de soutien de son père et n’a eu pour modèle que sa mère qu’il a perdu de façon prématurée et dont il ne parvient pas à se détacher. Un des éléments importants de la dramaturgie de La couleur des souvenirs est la maladie dont est atteint Vittorio. Il développe une dégénérescence de la vue, causée par une hypertension oculaire. Cette épreuve lui impose une forme d’urgence à régler ses propres conflits, à se préparer à vivre différemment.
Comment s’est déroulé le travail au plateau ?
Les grandes orientations de mise en scène sont déjà présentes à mon esprit avant que je ne me lance dans l’écriture. C’est un peu comme un film que je vois se dérouler dans ma tête et que je transpose sur papier. J’ai besoin de réaliser beaucoup de dessins et de croquis en amont pour composer les espaces et les différents lieux de l’histoire. Je me surprends en train de dessiner quand je rédige les dialogues. J’ai besoin d’écrire d’abord la fin de la pièce pour avoir une direction, une trajectoire, en me laissant toutefois la liberté d’imaginer un autre dénouement si les situations narratives ouvrent d’autres perspectives, et que les personnages nous amènent ailleurs. Il faut essayer de rester attentifs, de les écouter, de les comprendre pour les saisir tels qu’ils seront incarnés plus tard. Une fois la pièce écrite et structurée, je me détache du texte quelques jours puis je reviens dessus pour en faire plusieurs relectures et réécritures. Tout cela est un long processus. J’essaie de laisser du temps quand cela est possible, entre le travail d’auteur, de metteur en scène et d’interprète. Le travail de mise en scène permet à mon imaginaire de prendre forme au fur et à mesure que les situations prennent vie.
Comment avez-vous travaillé avec l'équipe artistique ?
J’ai beaucoup de chance de pouvoir compter sur des collaborateurs et des comédiens.ennes formidables. Les décors et les costumes sont en place dès les premières répétitions, mais même s’il y a une préparation en amont très étudiée, le processus de création n’est pas hermétique à laisser la place à l’accident, à l’improvisation, et bien sûr à l’écriture de la scène, l’écriture du plateau. Bien souvent, c’est par un travail collectif qu’on arrive à trouver les ajustements de tous les éléments qui font partie de la création.
Quelle place occupe la scénographie dans la pièce ?
J'ai collaboré pour la troisième fois avec la scénographe Audrey Vuong. La scénographie s’articule en cinq espaces distincts. L’atelier de peintre de Vittorio, l’appartement de Clara, un bar, un aéroport et une friche industrielle en travaux qui est amenée à devenir une galerie d’art. J'ai souhaité que les intérieurs soient bien représentés, mais que la structure et la délimitation des espaces soient modulables pour être transposée. L’un des projets concernant La couleur des souvenirs est de faire interagir la vidéo et l’espace pour que le spectateur.rice puisse accéder au ressenti visuel du personnage de Vittorio lors de sa perte de vue progressive. Avec la spatialisation des images vidéo nous pouvons éclairer des éléments sous une forme différente pour ainsi créer des illusions liées à la perte de la vue. Nourris de témoignages des patients et des spécialistes de la DMLA, maladie qui se caractérise par la perte de la vision centrale, des couleurs et des détails.
Comment cette pièce touche-t-elle à la fois et à l’intime et à l’universel ?
Ce projet vise l’intime mais aussi l’immensité de l’espace. Ces deux éléments que l’on retrouve dans l’obscurité. Le souhait est d’exposer un processus d’élaboration à la manière d’un peintre et envisager le plateau comme un atelier dans lequel on tente des formes. Au départ de la pièce l’espace est occupé par l’atelier d’un artiste peintre. La peinture est un élément très présent. L’espace désigne le travail préparatoire à la réalisation d’un tableau. Le lieu se construit avec une logique matérielle et concrète mais au fur et à mesure de l’avancement du récit, nous passons du concret à l’abstrait, pour donner plus de place à la vidéo. Cette évolution essaye d’accompagner la dégénérescence maculaire de Vittorio. Le monde numérique va esquisser, se pencher vers les figures de la pièce, comme si d’un tableau s’agissait, tout en dessinant l’espace. La volonté étant celle de brouiller la réalité ou de rendre réelles des éléments numériques pour que l’immatériel et le physique évoluent de manière symbiotique, afin de former un seul acte poétique au service de l’histoire. On travaille sur des scènes progressives, avec un mouvement perpétuel pour ouvrir petit à petit l’espace en même temps que le champ de vision de Vittorio se réduit. La lumière suivra cette évolution en devenant plus précise jusqu’à fondre doucement au noir total.
« Un acte de résistance ? Être persuadé qu'une pièce de théâtre, une réplique, peut questionner et être utile à la personne qui la reçoit. »
Un signe particulier ?
Un gros point interrogatif sur ma tête.
Un message personnel ?
N'oubliez pas de vous hydrater.
Un talent à suivre ?
Pauline Bureau, Léna Bréban, Stefano Massini, Fausto Paravidino, mais la liste est longue.
Ce que vous n’aimeriez pas que l’on dise de vous ?
Rien.
Une confidence ?
Je ne sais pas nager.
Vos prochains projets ?
L'écriture du scénario pour l'adaptation cinématographique d'Ensemble. Et à la rentrée je mettrai en scène "Les pivoines du Japon" d'Emmanuel Robert-Espalieu
Auteur, metteur en scène, acteur, Fabio Marra que l’on connaît en France depuis le succès de « Ensemble » au Petit-Montparnasse, revient une année encore au Festival d’Avignon pour y présenter sa nouvelle pièce cette fois au Théâtre des Halles et toujours avec son égérie Catherine Arditi. Pour nous, il revient sur ce qu’il l’anime et pourquoi il aime le Festival d’Avignon, avec l’accent italien…
Photo © Droits réservés
« Voir les autres rire m'a toujours rendu heureux... »
Qu'est-ce qui vous a fait aimer, choisir le théâtre ?
Enfant, j'ai toujours aimé aller à l'école, car j'avais l'impression que mes camarades de classe devenaient des spectateurs. J’aimais les faire rire. Un grand défi s'imposait à moi tous les jours : faire rire les professeurs.es. J'avoue qu'à leur place, je n'aurais pas aimé avoir un Fabio Marra dans la classe. Voir les autres rire m'a toujours rendu heureux. C'est ce qui m'a poussé à écrire des petites formes de cabaret, qu'au début on jouait dans la rue, puis dans des cabarets et ensuite dans des Théâtres, à Naples. J'ai été séduit par cet endroit magique, ce lieu où l'on reste assis, en silence, regardant vers la même direction, plongés dans le noir, où l'on nous raconte des histoires. J'ai ainsi compris que le rire était un vrai outil pour entrer en contact avec le spectateur et établir avec lui une complicité.
Une rencontre artistique décisive ?
C'est compliqué d'en choisir une, car je pense qu'il s'agit plutôt d'une succession de rencontres, des découvertes et des chocs théâtraux. Les premières pièces que j'ai vu d'Eduardo De Filippo, d'Arthur Miller, de Tennessee Williams, ou plus récent, Robert Lepage, Joël Pommerat… ils ont eu un impact évident sur le parcours que je suis en train d'entamer. Les collaborations, notamment avec Sonia Palau Saurat, avec qui j'ai fondé la compagnie, ou Catherine Arditi, avec qui je collabore depuis 7 ans, et tout dernièrement la rencontre avec Dominique Pinon. J’aurais envie de nommer toutes les personnes avec lesquelles j'ai collaboré, parce que toutes m'ont appris quelque chose, et ont influencé la façon dont je dirige et j'écris aujourd'hui.
Je ne serais pas arrivée là si… ?
Je ne sais pas où je suis arrivé, mais je pense à une phrase qu’a dite Ariane Mnouchkine lors d'une conférence. Quelqu'un lui a demandé : comment avez-vous pu construire une telle carrière ? Elle a répondu : « quand je suis tombée, j'ai toujours eu la force de me relever ». Je suis assez d'accord, car il faut énormément de force de volonté, et de courage. Je me dis souvent, dans les moments compliqués, que j'ai une chance inouïe de pratiquer le métier que j'aime, et c'est cela qui me permet de rester débout dans les moments difficiles.
« Je m’intéresse au point de vue des personnes mises à l’écart, des incompris, des oubliés... »
Quel a été le déclencheur de votre création ?
Écrire une nouvelle pièce est toujours une aventure de découvertes. Cela induit un processus intime assez long, nourrit de l’observation de la vie quotidienne et de situations vécues. Il s’en détache rapidement une thématique qui m’inspire à explorer, autour de laquelle la composition de la pièce va se mettre en place au fur et à mesure. Dans le cas de La couleur des souvenirs, j’ai été interpellé par la situation où les parents expriment assez souvent devant leurs enfants un point de vue sur leurs qualités ou leurs défauts. Il est troublant d’imaginer que sur la base de ces premières années de vie, nos parents puissent déjà déterminer qui est le plus ou moins intelligent d’une fratrie et qu’ils aient cette tendance à mettre en concurrence les uns et les autres. Vittorio s’est forgé une vie d’adulte dans la douleur permanente de cette gifle sur sa joue, reçue quand il était enfant. Il se sent illégitime de l’amour qui l’entoure et vit dans la peur de perdre tout ce qu’il possède. Il utilise le talent des autres pour s’exprimer, se cache derrière le trait d’autres peintres et se l’approprie par manque de confiance. Dans la composition dramaturgique, je m’intéresse au point de vue des personnes mises à l’écart, des incompris, des oubliés. Il me plaît à essayer de comprendre comment se pardonner un comportement regrettable, commis malgré nous de manière inconsciente, et se libérer de l’étiquette dont les parents nous ont affublés tout au long de l’enfance. Vittorio a manqué de soutien de son père et n’a eu pour modèle que sa mère qu’il a perdu de façon prématurée et dont il ne parvient pas à se détacher. Un des éléments importants de la dramaturgie de La couleur des souvenirs est la maladie dont est atteint Vittorio. Il développe une dégénérescence de la vue, causée par une hypertension oculaire. Cette épreuve lui impose une forme d’urgence à régler ses propres conflits, à se préparer à vivre différemment.
Comment s’est déroulé le travail au plateau ?
Les grandes orientations de mise en scène sont déjà présentes à mon esprit avant que je ne me lance dans l’écriture. C’est un peu comme un film que je vois se dérouler dans ma tête et que je transpose sur papier. J’ai besoin de réaliser beaucoup de dessins et de croquis en amont pour composer les espaces et les différents lieux de l’histoire. Je me surprends en train de dessiner quand je rédige les dialogues. J’ai besoin d’écrire d’abord la fin de la pièce pour avoir une direction, une trajectoire, en me laissant toutefois la liberté d’imaginer un autre dénouement si les situations narratives ouvrent d’autres perspectives, et que les personnages nous amènent ailleurs. Il faut essayer de rester attentifs, de les écouter, de les comprendre pour les saisir tels qu’ils seront incarnés plus tard. Une fois la pièce écrite et structurée, je me détache du texte quelques jours puis je reviens dessus pour en faire plusieurs relectures et réécritures. Tout cela est un long processus. J’essaie de laisser du temps quand cela est possible, entre le travail d’auteur, de metteur en scène et d’interprète. Le travail de mise en scène permet à mon imaginaire de prendre forme au fur et à mesure que les situations prennent vie.
Comment avez-vous travaillé avec l'équipe artistique ?
J’ai beaucoup de chance de pouvoir compter sur des collaborateurs et des comédiens.ennes formidables. Les décors et les costumes sont en place dès les premières répétitions, mais même s’il y a une préparation en amont très étudiée, le processus de création n’est pas hermétique à laisser la place à l’accident, à l’improvisation, et bien sûr à l’écriture de la scène, l’écriture du plateau. Bien souvent, c’est par un travail collectif qu’on arrive à trouver les ajustements de tous les éléments qui font partie de la création.
Quelle place occupe la scénographie dans la pièce ?
J'ai collaboré pour la troisième fois avec la scénographe Audrey Vuong. La scénographie s’articule en cinq espaces distincts. L’atelier de peintre de Vittorio, l’appartement de Clara, un bar, un aéroport et une friche industrielle en travaux qui est amenée à devenir une galerie d’art. J'ai souhaité que les intérieurs soient bien représentés, mais que la structure et la délimitation des espaces soient modulables pour être transposée. L’un des projets concernant La couleur des souvenirs est de faire interagir la vidéo et l’espace pour que le spectateur.rice puisse accéder au ressenti visuel du personnage de Vittorio lors de sa perte de vue progressive. Avec la spatialisation des images vidéo nous pouvons éclairer des éléments sous une forme différente pour ainsi créer des illusions liées à la perte de la vue. Nourris de témoignages des patients et des spécialistes de la DMLA, maladie qui se caractérise par la perte de la vision centrale, des couleurs et des détails.
Comment cette pièce touche-t-elle à la fois et à l’intime et à l’universel ?
Ce projet vise l’intime mais aussi l’immensité de l’espace. Ces deux éléments que l’on retrouve dans l’obscurité. Le souhait est d’exposer un processus d’élaboration à la manière d’un peintre et envisager le plateau comme un atelier dans lequel on tente des formes. Au départ de la pièce l’espace est occupé par l’atelier d’un artiste peintre. La peinture est un élément très présent. L’espace désigne le travail préparatoire à la réalisation d’un tableau. Le lieu se construit avec une logique matérielle et concrète mais au fur et à mesure de l’avancement du récit, nous passons du concret à l’abstrait, pour donner plus de place à la vidéo. Cette évolution essaye d’accompagner la dégénérescence maculaire de Vittorio. Le monde numérique va esquisser, se pencher vers les figures de la pièce, comme si d’un tableau s’agissait, tout en dessinant l’espace. La volonté étant celle de brouiller la réalité ou de rendre réelles des éléments numériques pour que l’immatériel et le physique évoluent de manière symbiotique, afin de former un seul acte poétique au service de l’histoire. On travaille sur des scènes progressives, avec un mouvement perpétuel pour ouvrir petit à petit l’espace en même temps que le champ de vision de Vittorio se réduit. La lumière suivra cette évolution en devenant plus précise jusqu’à fondre doucement au noir total.
« Un acte de résistance ? Être persuadé qu'une pièce de théâtre, une réplique, peut questionner et être utile à la personne qui la reçoit. »
Un signe particulier ?
Un gros point interrogatif sur ma tête.
Un message personnel ?
N'oubliez pas de vous hydrater.
Un talent à suivre ?
Pauline Bureau, Léna Bréban, Stefano Massini, Fausto Paravidino, mais la liste est longue.
Ce que vous n’aimeriez pas que l’on dise de vous ?
Rien.
Une confidence ?
Je ne sais pas nager.
Vos prochains projets ?
L'écriture du scénario pour l'adaptation cinématographique d'Ensemble. Et à la rentrée je mettrai en scène "Les pivoines du Japon" d'Emmanuel Robert-Espalieu