Elle dit d’elle-même qu’elle a "envie de porter des sujets forts qui sont ancrés dans des problématiques de société". De cette envie-là, on retrouve la comédienne Gaëlle Billaut-Danno dans La Journée de la Jupe, mise en scène par Frédéric Fage. Et cette année, ils se retrouvent pour Coupable(s). Entre son enfance dans les théâtres et son engagement pour la culture, elle nous présente cette adaptation théâtrale.
Par Jérôme Réveillère
Photo © Olivier Allard
« J’ai grandi dans les coulisses des théâtres... »
En quoi le théâtre est-il essentiel aujourd’hui ?
Plus que jamais le théâtre est essentiel et nécessaire car il a pour mission de réunir, d’émouvoir, de faire rêver. Il a aussi une réelle fonction cathartique. C’est un lieu de débat, d’échanges d’idées. C’est une porte ouverte sur la liberté, la liberté de s’évader, de penser, de choisir, de réfléchir. Cette liberté est essentielle. Elle mérite qu’on se batte pour elle.
Comment voyez-vous le théâtre demain ?
J’avoue qu’au moment où j’écris ces mots, en pleine période de chaos pour la culture, j'ai du mal à imaginer le futur. Et j’ose croire que le théâtre continuera à exister dans sa forme actuelle. On nous parle beaucoup de nous renouveler. Pourquoi pas ? Il est important de rester en éveil, de savoir évoluer mais il ne faut pas perdre l’essence des choses. On a beaucoup fait appel au streaming depuis un an. C’était sans nul doute un moyen intéressant de continuer à être présent malgré tout et peut-être aussi d’aller à la rencontre de nouveaux publics. Mais le spectacle vivant et en particulier le théâtre, n’est pas fait pour moi pour être vécu à distance. Une grande part de la puissance de l’expérience théâtrale c’est d’être vécue en direct et tous ensemble, dans une forme de sacralisation du moment.
J’aimerais créer une grande fête du théâtre [...] pour que le plus grand nombre, et les jeunes en particulier, n’aient plus peur de pousser la porte d’un théâtre...
Votre définition de la culture ?
La culture c’est ce qui fait la richesse d’un pays. Sa spécificité. C’est une transmission, un témoignage. Un héritage précieux qu’il nous appartient de préserver, de nous approprier et de transmettre à notre tour.
Vos batailles pour la culture ?
J’aimerais créer une grande fête du théâtre, qui pourrait par exemple prendre la forme de quatre jours d’accès aux salles à un prix unique, abordable, pour que le plus grand nombre, et les jeunes en particulier, n’aient plus peur de pousser la porte d’un théâtre et arrêtent de penser « ce n’est pas pour moi ». J’ai compris après plusieurs rendez-vous avec différentes instances que ça ne serait pas simple à mettre en place mais j’y crois. Clin d'œil particulier à Dominique Gosset qui m’accompagne dans ce projet.
Qu'est-ce qui vous a fait aimer / choisir le théâtre ?
Comme Obélix et la potion magique, je suis tombé dedans à ma naissance, puisque ma mère était comédienne et chanteuse. J’ai grandi dans les coulisses des théâtres. C’était comme une seconde maison pour moi. Mais j’avais une dent contre ce métier qui me prenait ma mère. Alors je l’ai boudé. J’ai mis du temps à comprendre et à accepter que c’était là mon chemin. Mais quand je l’ai réalisé alors j’ai été gagnée par un nouveau souffle.
Une rencontre artistique décisive ?
Pierre Santini, sans aucun doute. Je parle de lui à chaque fois car c’est l’homme qui m’a donné ma chance alors que je débutais en tant que comédienne et en tant qu’assistante à la mise en scène. J’ai appris beaucoup à ses côtés.
Un personnage fétiche ?
Chacun des personnages, qu’on m’a proposé, a une symbolique forte. Mais je dirais Blanche Dubois, dans le Tramway. C’est le premier grand rôle que j’ai joué. J’aimerais d’ailleurs beaucoup la rejouer aujourd’hui, nourrit de mon expérience. Et la Célimène de Jacques Rampal, d’abord parce que j’adore ce personnage dans lequel je me reconnais beaucoup, mais aussi parce qu’elle m’a offert la reconnaissance de mes pairs.
Lecture de "Coupable(s)" avec Gaëlle Billaut-Danno et Anne Richard au Souffle d'Avignon 2020 © Frédéric Fage
Lecture de "Coupable(s)" avec Gaëlle Billaut-Danno et Anne Richard au Souffle d'Avignon 2020 © Frédéric Fage
« À travers cette histoire, on aborde le sujet grave et délicat des violences conjugales... »
Quel a été le déclencheur de Coupable(s) l’adaptation du roman de Jean Teulé, Les lois de la gravité, que vous interprétez aux côtés d’Anne Richard ?
C’est Frédéric Fage, le metteur en scène de La Journée de la Jupe, qui en a eu l’idée et m’a proposé le projet. Après La Journée de la Jupe, nous voulions renouveler notre collaboration autour d’un sujet fort. Ce qui est troublant c’est que depuis longtemps j’avais envie de jouer cette pièce, mais Frédéric ne le savait pas.
Quelle est la différence majeure de cette adaptation théâtrale de l’adaptation du film Arrêtez-moi, réalisé par Jean-Paul Lilienfeld ?
Je dirais que la différence majeure est plus entre le roman de Jean Teulé et l’adaptation - que ce soit le film ou la pièce. En fait dans le livre le personnage du policier est un homme, alors que dans le film et la pièce, c’est une femme. Et ça c’est fondamental car ça change profondément le rapport entre les deux personnages et je dirais même le message transmis.
Selon vous, est-ce un spectacle sur les violences conjugales mettant en exergue l'intimité du couple ?
Pas exactement car la pièce n’aborde pas en profondeur l’intimité de mon personnage. Elle parle plutôt de la violence de vivre une telle relation au quotidien, sur la durée, et des séquelles psychologiques que ça engendre pour soi et ses proches. Elle parle aussi de culpabilité et de rédemption.
Est-ce un spectacle sur la justice aujourd’hui face à l’explosion des violences conjugales ?
C’est un spectacle qui parle de la complexité de l’être humain et de ses sentiments contradictoires qu’il soit du côté de la victime ou du côté de la justice.
En quoi l’histoire touche à la fois à l’intime et à l’universel ?
À travers cette histoire, qui pourrait être un simple fait divers, on aborde le sujet grave et délicat des violences conjugales. Un sujet encore tabou et qui pourtant nous concerne tous. Parce qu’on y a été confronté de près ou de loin. Parce qu’il nous questionne sur ce qu’on ferait si on devait y faire face. Parce qu’il nous met face à nos contradictions, nos idées reçues, nos jugements et nos lâchetés aussi.
Ces dernières années, j’ai envie de porter des sujets forts qui sont ancrés dans des problématiques de société.
Dans ce huis-clos quelle place est accordée à l’humour cynique de Jean Teulé ?
Même si le sujet est grave, il est traité sans pathos et même avec une forme de dérision et d’humour noir. C’est clairement une des forces de la pièce.
Qu’en est-il de l’héritage familial dans la construction ou destruction de l’individu ?
Chacun d’entre nous se construit à la fois sur un héritage, une éducation et des expériences. Il y a tout ce qu’on transporte sans le savoir, qui nous est légué malgré nous et le contexte dans lequel on grandit. Tout cela nous construit, influence nos comportements et nos choix mais peut aussi nous entraver. Et dans certains cas nous détruire. Certains ont plus de chance que d’autres. Certains sont plus forts que d’autres. Mais je veux croire qu’on a toujours la possibilité d’agir pour se libérer.
Est-ce qu’il y a une continuité dans vos choix de projets ?
Mes choix sont instinctifs et évoluent en même temps que moi, mes aspirations, mes convictions. Ces dernières années, j’ai envie de porter des sujets forts qui sont ancrés dans des problématiques de société. C’est peut-être ma façon d'œuvrer modestement pour faire bouger les choses.
Quels sont vos prochains projets ?
Je travaille à la co-mise en scène du seul en scène de François Feroleto, Un train pour Milan, qui doit se jouer cet été au Festival d’Avignon. À partir d’octobre 21, je serai en tournée avec La Journée de la Jupe. Je suis tellement heureuse de retrouver cette merveilleuse équipe. Et ensuite j’ai deux autres projets de pièces qui me plaisent énormément mais dont je ne peux encore parler. Et une première mise en scène, seule. Un thriller.
« Ami entends-tu... »
Une confidence ?
Quand j’étais enfant, j’ai enregistré un disque avec Alain Souchon.
Un acte de résistance ?
J’ai créé avec cinq camarades le collectif citoyen Ami entends-tu le 29 octobre 2020. Moi qui n’ai jamais été militante, à l’annonce du second confinement, j’ai senti comme une nécessité profonde de faire quelque chose.
Un signe particulier ?
Je n’aime pas les huîtres.
Un message personnel ?
Françoise Hardy l’a chanté mieux que moi.
Un talent à suivre ?
Abdulah Sissoko, avec qui j’ai partagé la scène dans La Journée de la Jupe.
Ce que vous n’aimeriez pas que l’on dise de vous ?
Que je ne suis pas fiable.
« Avec... »
...West Side Story, j’ai eu envie de jouer dans des comédies musicales.
...La formation de l’acteur de Constantin Stanislavski, j’ai appris qu’être acteur nécessite un engagement sans cesse renouvelé.
...La psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim, j’ai compris que ces histoires n’étaient pas que pour les enfants.
...Les Choses de la vie de Claude Sautet, j’ai su ce qu’était pour moi un grand réalisateur.
...L’Arbre de Vie de Gustav Klimt j’ai rencontré le merveilleux.
...Cabaret de Jérôme Savary j’ai réalisé la puissance des symboles.
...le disque Mozart L’Égyptien d’Hughes de Courson, j’ai goûté au sacré de la Musique.
« Mon message au public... »
Ça va être bon de vous retrouver.
Elle dit d’elle-même qu’elle a "envie de porter des sujets forts qui sont ancrés dans des problématiques de société". De cette envie-là, on retrouve la comédienne Gaëlle Billaut-Danno dans La Journée de la Jupe, mise en scène par Frédéric Fage. Et cette année, ils se retrouvent pour Coupable(s). Entre son enfance dans les théâtres et son engagement pour la culture, elle nous présente cette adaptation théâtrale.
Photo © Olivier Allard
« J’ai grandi dans les coulisses des théâtres... »
En quoi le théâtre est-il essentiel aujourd’hui ?
Plus que jamais le théâtre est essentiel et nécessaire car il a pour mission de réunir, d’émouvoir, de faire rêver. Il a aussi une réelle fonction cathartique. C’est un lieu de débat, d’échanges d’idées. C’est une porte ouverte sur la liberté, la liberté de s’évader, de penser, de choisir, de réfléchir. Cette liberté est essentielle. Elle mérite qu’on se batte pour elle.
Comment voyez-vous le théâtre demain ?
J’avoue qu’au moment où j’écris ces mots, en pleine période de chaos pour la culture, j'ai du mal à imaginer le futur. Et j’ose croire que le théâtre continuera à exister dans sa forme actuelle. On nous parle beaucoup de nous renouveler. Pourquoi pas ? Il est important de rester en éveil, de savoir évoluer mais il ne faut pas perdre l’essence des choses. On a beaucoup fait appel au streaming depuis un an. C’était sans nul doute un moyen intéressant de continuer à être présent malgré tout et peut-être aussi d’aller à la rencontre de nouveaux publics. Mais le spectacle vivant et en particulier le théâtre, n’est pas fait pour moi pour être vécu à distance. Une grande part de la puissance de l’expérience théâtrale c’est d’être vécue en direct et tous ensemble, dans une forme de sacralisation du moment.
J’aimerais créer une grande fête du théâtre [...] pour que le plus grand nombre, et les jeunes en particulier, n’aient plus peur de pousser la porte d’un théâtre...
Votre définition de la culture ?
La culture c’est ce qui fait la richesse d’un pays. Sa spécificité. C’est une transmission, un témoignage. Un héritage précieux qu’il nous appartient de préserver, de nous approprier et de transmettre à notre tour.
Vos batailles pour la culture ?
J’aimerais créer une grande fête du théâtre, qui pourrait par exemple prendre la forme de quatre jours d’accès aux salles à un prix unique, abordable, pour que le plus grand nombre, et les jeunes en particulier, n’aient plus peur de pousser la porte d’un théâtre et arrêtent de penser « ce n’est pas pour moi ». J’ai compris après plusieurs rendez-vous avec différentes instances que ça ne serait pas simple à mettre en place mais j’y crois. Clin d'œil particulier à Dominique Gosset qui m’accompagne dans ce projet.
Qu'est-ce qui vous a fait aimer / choisir le théâtre ?
Comme Obélix et la potion magique, je suis tombé dedans à ma naissance, puisque ma mère était comédienne et chanteuse. J’ai grandi dans les coulisses des théâtres. C’était comme une seconde maison pour moi. Mais j’avais une dent contre ce métier qui me prenait ma mère. Alors je l’ai boudé. J’ai mis du temps à comprendre et à accepter que c’était là mon chemin. Mais quand je l’ai réalisé alors j’ai été gagnée par un nouveau souffle.
Une rencontre artistique décisive ?
Pierre Santini, sans aucun doute. Je parle de lui à chaque fois car c’est l’homme qui m’a donné ma chance alors que je débutais en tant que comédienne et en tant qu’assistante à la mise en scène. J’ai appris beaucoup à ses côtés.
Un personnage fétiche ?
Chacun des personnages, qu’on m’a proposé, a une symbolique forte. Mais je dirais Blanche Dubois, dans le Tramway. C’est le premier grand rôle que j’ai joué. J’aimerais d’ailleurs beaucoup la rejouer aujourd’hui, nourrit de mon expérience. Et la Célimène de Jacques Rampal, d’abord parce que j’adore ce personnage dans lequel je me reconnais beaucoup, mais aussi parce qu’elle m’a offert la reconnaissance de mes pairs.
Lecture de "Coupable(s)" avec Gaëlle Billaut-Danno et Anne Richard au Souffle d'Avignon 2020 © Frédéric Fage
Lecture de "Coupable(s)" avec Gaëlle Billaut-Danno et Anne Richard au Souffle d'Avignon 2020 © Frédéric Fage
« À travers cette histoire, on aborde le sujet grave et délicat des violences conjugales... »
Quel a été le déclencheur de Coupable(s) l’adaptation du roman de Jean Teulé, Les lois de la gravité, que vous interprétez aux côtés d’Anne Richard ?
C’est Frédéric Fage, le metteur en scène de La Journée de la Jupe, qui en a eu l’idée et m’a proposé le projet. Après La Journée de la Jupe, nous voulions renouveler notre collaboration autour d’un sujet fort. Ce qui est troublant c’est que depuis longtemps j’avais envie de jouer cette pièce, mais Frédéric ne le savait pas.
Quelle est la différence majeure de cette adaptation théâtrale de l’adaptation du film Arrêtez-moi, réalisé par Jean-Paul Lilienfeld ?
Je dirais que la différence majeure est plus entre le roman de Jean Teulé et l’adaptation - que ce soit le film ou la pièce. En fait dans le livre le personnage du policier est un homme, alors que dans le film et la pièce, c’est une femme. Et ça c’est fondamental car ça change profondément le rapport entre les deux personnages et je dirais même le message transmis.
Selon vous, est-ce un spectacle sur les violences conjugales mettant en exergue l'intimité du couple ?
Pas exactement car la pièce n’aborde pas en profondeur l’intimité de mon personnage. Elle parle plutôt de la violence de vivre une telle relation au quotidien, sur la durée, et des séquelles psychologiques que ça engendre pour soi et ses proches. Elle parle aussi de culpabilité et de rédemption.
Est-ce un spectacle sur la justice aujourd’hui face à l’explosion des violences conjugales ?
C’est un spectacle qui parle de la complexité de l’être humain et de ses sentiments contradictoires qu’il soit du côté de la victime ou du côté de la justice.
En quoi l’histoire touche à la fois à l’intime et à l’universel ?
À travers cette histoire, qui pourrait être un simple fait divers, on aborde le sujet grave et délicat des violences conjugales. Un sujet encore tabou et qui pourtant nous concerne tous. Parce qu’on y a été confronté de près ou de loin. Parce qu’il nous questionne sur ce qu’on ferait si on devait y faire face. Parce qu’il nous met face à nos contradictions, nos idées reçues, nos jugements et nos lâchetés aussi.
Ces dernières années, j’ai envie de porter des sujets forts qui sont ancrés dans des problématiques de société.
Dans ce huis-clos quelle place est accordée à l’humour cynique de Jean Teulé ?
Même si le sujet est grave, il est traité sans pathos et même avec une forme de dérision et d’humour noir. C’est clairement une des forces de la pièce.
Qu’en est-il de l’héritage familial dans la construction ou destruction de l’individu ?
Chacun d’entre nous se construit à la fois sur un héritage, une éducation et des expériences. Il y a tout ce qu’on transporte sans le savoir, qui nous est légué malgré nous et le contexte dans lequel on grandit. Tout cela nous construit, influence nos comportements et nos choix mais peut aussi nous entraver. Et dans certains cas nous détruire. Certains ont plus de chance que d’autres. Certains sont plus forts que d’autres. Mais je veux croire qu’on a toujours la possibilité d’agir pour se libérer.
Est-ce qu’il y a une continuité dans vos choix de projets ?
Mes choix sont instinctifs et évoluent en même temps que moi, mes aspirations, mes convictions. Ces dernières années, j’ai envie de porter des sujets forts qui sont ancrés dans des problématiques de société. C’est peut-être ma façon d'œuvrer modestement pour faire bouger les choses.
Quels sont vos prochains projets ?
Je travaille à la co-mise en scène du seul en scène de François Feroleto, Un train pour Milan, qui doit se jouer cet été au Festival d’Avignon. À partir d’octobre 21, je serai en tournée avec La Journée de la Jupe. Je suis tellement heureuse de retrouver cette merveilleuse équipe. Et ensuite j’ai deux autres projets de pièces qui me plaisent énormément mais dont je ne peux encore parler. Et une première mise en scène, seule. Un thriller.
« Ami entends-tu... »
Une confidence ?
Quand j’étais enfant, j’ai enregistré un disque avec Alain Souchon.
Un acte de résistance ?
J’ai créé avec cinq camarades le collectif citoyen Ami entends-tu le 29 octobre 2020. Moi qui n’ai jamais été militante, à l’annonce du second confinement, j’ai senti comme une nécessité profonde de faire quelque chose.
Un signe particulier ?
Je n’aime pas les huîtres.
Un message personnel ?
Françoise Hardy l’a chanté mieux que moi.
Un talent à suivre ?
Abdulah Sissoko, avec qui j’ai partagé la scène dans La Journée de la Jupe.
Ce que vous n’aimeriez pas que l’on dise de vous ?
Que je ne suis pas fiable.
« Avec... »
...West Side Story, j’ai eu envie de jouer dans des comédies musicales.
...La formation de l’acteur de Constantin Stanislavski, j’ai appris qu’être acteur nécessite un engagement sans cesse renouvelé.
...La psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim, j’ai compris que ces histoires n’étaient pas que pour les enfants.
...Les Choses de la vie de Claude Sautet, j’ai su ce qu’était pour moi un grand réalisateur.
...L’Arbre de Vie de Gustav Klimt j’ai rencontré le merveilleux.
...Cabaret de Jérôme Savary j’ai réalisé la puissance des symboles.
...le disque Mozart L’Égyptien d’Hughes de Courson, j’ai goûté au sacré de la Musique.
« Mon message au public... »
Ça va être bon de vous retrouver.