Quand Zoé, Samuel, Béa et Gustave apprennent que leurs rejetons respectifs, encore étudiants et qui se connaissent depuis à peine quelques semaines, s’apprêtent à vivre ensemble, ils sont inquiets.
C’est peut-être pas le bon moment...
Quand il s’agit, quelques mois plus tard, d’organiser leur mariage et l’arrivée imprévue d’un premier enfant, l’inquiétude tourne à la panique.
C’est vraiment pas le bon moment...
Et quand les beaux-parents eux même, décident à leur tour, de changer de vie, de travail, d’amants ou de maîtresses, la panique vire au chaos.
C’était définitivement pas le bon moment.
Christine Anglio
Elsa Pasquier
Jean Michel Lahmi
Frédéric Tokarz
ou Julien Favart
Scénographie : Laurent Martini
Lumière : Yann Legoff
Costume : Marion Malabre
Musique : Arthur Orcier
Graphisme : Sylvain Oger
Fanande productions
Sforzando
Christine Anglio
Elsa Pasquier
Jean Michel Lahmi
Frédéric Tokarz
ou Julien Favart
Scénographie : Laurent Martini
Lumière : Yann Legoff
Costume : Marion Malabre
Musique : Arthur Orcier
Graphisme : Sylvain Oger
Fanande productions
Sforzando
Parfaitement incarnée par un habile quatuor de comédiens (dont l’auteur et co-metteur en scène lui-même), la satire est efficace et garce. Et malgré quelques manques de rythme, remet joliment nos préjugés en place, sur le couple, le travail, les enfants…
Ce quatuor de comédiens chevronnés officient sobrement sous la houlette conjointe de l'auteur et de Nicolas Lartigue qui, dans un décor en image projetée conçu par Laurent Martini, orchestrent efficacement ces petites scènes de la vie ordinaire comme ils placent leur charge caricaturale dans un registre doux-amer.
Dans un décor qui utilise habilement des projections pour évoquer les différents lieux, les quatre interprètes ont cette liberté de jeu d’aujourd’hui qui consiste à allier la décontraction et l’intensité. Jean-Michel Lahmi et Frédéric Tokarz composent bien cette mâle assurance qui dissimule la lâcheté. Christine Anglio et Elsa Pasquier restent très sensibles dans une discrète révolte féminine. La mise en scène de Nicolas Lartigue et Frédéric Tokarz est dépouillée et rusée.
L’écriture, précise, provoque des dialogues vifs et acérés, parfois violents. Les répliques fusent et sont souvent drôles avec une scène étonnante sur l’art de réduire une dette.