Z. vient tout juste d’être grand-père.
Il se décide alors à enregistrer pour son fils, sur bandes magnétiques, un souvenir gravé à jamais dans sa mémoire : sa rencontre avec un père et son jeune garçon dans le train qui les conduisait aux camps de la mort.
Le temps du trajet, ignorant le chaos qui s’installe de jour en jour dans le wagon, ce père va profiter de chaque instant pour transmettre à son fils l’essentiel de ce qui aurait pu faire de lui un homme.
La pièce est séquencée en 7 chapitres pour les 7 jours du trajet du train. Sept jours comme la création du monde, un monde que ce père refuse de voir s’effondrer.
L’incroyable poésie et l’humour qui se dégagent de ce texte donnent à la pièce une force et une émotion d’une rare intensité.
David Brécourt
Auteur : Gilles Segal
Mise en scène : Christophe Gand
Création lumières : Denis Koransky
Musique : Raphaël Sanchez
Création costumes : Jean-Daniel Vuillermoz
Scénographie : Nils Zachariasen
Parfum de scènes
Coq Héron Productions
Prométhée Productions
Zoaque 7
David Brécourt
Auteur : Gilles Segal
Mise en scène : Christophe Gand
Création lumières : Denis Koransky
Musique : Raphaël Sanchez
Création costumes : Jean-Daniel Vuillermoz
Scénographie : Nils Zachariasen
Parfum de scènes
Coq Héron Productions
Prométhée Productions
Zoaque 7
Le texte de Gilles Segal est très écrit, sans pathos ni facilités, et l’immense comédien qu’est David Brécourt lui donne vie. Il est, tout le long, impeccable d’émotion retenue et de virtuosité discrète.
Le parti pris poétique et l’ironie mordante qui se dégagent de ce récit donnent à la pièce, malgré la lourdeur du sujet, une force et une émotion d’une rare intensité.
David Brécourt s’est emparé de ce personnage avec une belle délicatesse. Il démontre avec talent l’étendue de la palette de jeu. Le comédien a su faire passer toute la finesse du texte de Gilles Segal.
David Brécourt fait sensation. Il ne sort pas indemne, nous non plus, de cette merveilleuse pièce à l’édifiante universalité.